Publié dans Politique

Visite du directeur du FMI Afrique - Vers un nouvel appui financier pour Madagascar

Publié le lundi, 08 mai 2023

Les secteurs dans lesquels le Fonds monétaire international (FMI) peut soutenir davantage Madagascar, à travers le programme gouvernemental, ont été au centre de la discussion entre le Premier ministre Ntsay Christian et l’envoyé du FMI, Abebe Aemro Selassié, directeur du  département Afrique de cette institution financière, hier dans la matinée. Abebe Aemro Selassié a souligné que le FMI a toujours travaillé en étroite collaboration avec le Gouvernement malgache, et l’un des signes en est le soutien pendant l’épidémie qui a touché le pays.  Au cours de l’échange avec le Premier ministre, il a également évoqué les nombreux défis auxquels font face le développement de Madagascar.

Et de noter, par ailleurs, qu’actuellement Frédéric Lambert, représentant du FMI, coordonne la manière d’y parvenir, rapporte la communication du bureau de Mahazoarivo.

C’est en effet la seconde rencontre du Premier ministre avec un émissaire du FMI en quelques jours. En effet, vendredi dernier, il a reçu une délégation du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Fréderic Lambert, comme cité auparavant. Cette rencontre entre les deux parties  cadre avec la quatrième revue du programme sur la Facilité élargie de crédit (FEC) et a également permis de discuter de la préparation du programme sur la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) dont Madagascar va bénéficier.

Le Président Rajoelina félicité 

Dimanche dernier, Abebe Aemro Selassie a été reçu par le Président Andry Rajoelina au palais d’Iavoloha. Une rencontre ayant permis aux deux parties d’entamer des discussions franches concernant l’appui financier nécessaire pour la mise en œuvre des réformes, des investissements, ainsi que le financement des projets d’adaptation au changement climatique à Madagascar.

Le Président Rajoelina a rappelé les réalisations sans précédent déjà effectives depuis le début de son mandat visant à renforcer la présence de l’Etat à travers la construction d'infrastructures. Ainsi, il a souligné le lancement des travaux d’implantation du grand pipeline à Efaho du Grand Sud pour lutter contre la sécheresse, la construction de la première autoroute du pays reliant les provinces d’Antananarivo à Toamasina, et la rénovation des routes nationales dont la RN44, la RN5A, la RN10, la RN9, la RN6…, les 4000 salles de classe construites à travers le pays, ainsi que les 13 hôpitaux manarapenitra sortis de terre et les 15 autres centres de santé actuellement en cours. 

De son côté, Abebe Aemro Selassie a félicité le Président de la République pour les réalisations faites par le Gouvernement en dépit de la pandémie de Covid. Il a souligné la nécessité de se concentrer sur le secteur agricole qui représente un avantage particulier pour Madagascar.

Fonds de relèvement

La ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, de retour des réunions de printemps des institutions de Bretton Woods à Washington avait effectué un rapport de son voyage lors du dernier Conseil des ministres du mois d’avril dernier. En particulier, elle parle du Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité (FFRD). Madagascar a fait une demande pour

bénéficier de ce fonds qui est destiné à financer les réformes nécessaires pour permettre aux pays de relever les défis tels que le changement climatique ou les pandémies. 

Madagascar fait partie des pays éligibles à ce fonds  en raison du fait que la Grande île a un Programme d’évaluation économique du climat (CMAP), et que le pays est  toujours dans le programme de Facilité élargie de crédit (FEC). La réforme et le financement doivent être discutés lors de la quatrième revue. Cette réunion doit se tenir du 3 au 12 mai 2023. Il avait été

annoncé, durant ce Conseil des ministres, que le directeur Régional du FMI viendra à Madagascar rencontrer les autorités malgaches pour discuter des différentes démarches à accomplir. Dans le cadre ce FFRD, Madagascar pourrait bénéficier d’un financement de 500 millions dollars. 

 

La Rédaction

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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